depart pour PORVENIR la prefecture de l'ile ,enfin coté chilien , je prends un ferry super confortable pour la traversée et 2 heures apres je Suis a PUNTA ARENAS ou malheureusement
l'auberge de l'independance est pleine j'irais dans une petite auberge tenue par une vieille dame
MERCREDI 25 JANVIER
je rejoins l'auberge de l'independance super accueil, bien organisé et on peut camper en plus .
je sors de mon trou et c'est reparti ventre a terre contre le vent , se faire le plus discret possible , mais bon cela ne sert a rien ,comme l'insulter a longueur de journée moi ca me soulage mais le vent reste constant, je vais arriver peniblement a 40 KM a un croisement ou existe encore un panneau touristique et un espece de kiosque un peu délabré je m'y refugie pour un arret ravitaillement, le vent se fait de plus en plus fort et le guanaco qui se refugie derrriere le kiosque en pense autant, de plus avec une temperature de 10° et un vent de 80km/h et plus toutes vos calories s'envolent le long de la journée. Je decide de rester dans cet abri de fortune meme si il est tres aeré il m'abrite du vent meme si je sens ses coups de boutoirs sur la structure
LUNDI 23 JANVIER
reveil difficile , le vent est toujours present , je repars vent dans le nez mais pour l'instant je peut encore rouler ' c'est apres la pause que cela redevient tres difficile pour ne pas dire impossible .
Je suis obligé de marcher et la recherche de l'eau devient un probleme . C'est alors que s'arrette une voiture pour me demander si tout va bien , et oui un cycliste a pied c'est pas normal, je leurs explique le probleme du vent et ils repartent mais au bout de cent metres ils s'arrettent et je vois que l'on s'active avec les sieges de la voiture. En fin de compte ce sont des francais qui vont me deposér a 5 km de porvenir et m' eviter une journée de torture supplementaire avec presque rien a manger
cela commençait bien pourtant, un petit tour a la fantastique panaderia (boulangerie) de TOLHUIN
prix très raisonnable vu la qualité , même le pain est excellent et les mignardises croustillantes et onctueuses . Au passage je vois dans un journal local que cet incendie devient une préoccupation environnementale . La suite du voyage a vélo va devenir pénible a cause du vent je suis parfois a 8 km/h sur le plat sans compter les camions qui que ce soit de face ou dans mon dos génère un courant d'air supplémentaire qui m'envoie parfois dans le bas coté , je m'en fous car le bas coté est grand et confortable. Je longe des centaines de kilomètres de clôture comme aux USA , mais ici il y a une trentaine de mètres de libre de chaque coté de la route ce qui permet de mettre sa tente . Pas beaucoup d'animaux a part des guanacos , presque pas d'insectes , beaucoup d'oiseaux, vu un papillon , mais je suis embêté par des centaines de chenilles ,urticante je sais pas mais elle envahissent mon périmètre privé . Je viens de casser le quatrième arceau de ma tente , mais je n'en ai plus de rechange donc j'ai bricoler un pansement surtout pour ne pas percer le double toit.superbe coucher de soleil pour
JEUDI 19 JANVIER
encore une journée de vent , je suis obligé parfois de marché a coté du vélo ce qui fait qu'un couple d'allemand en photo s'arrette pour voir si tout va bien , ils habitent juste a coté de colmar et parle bien francais ils sont en route pour ushuaia. Je continue ma route pour RIO GRANDE ou j'ai l'immmmmnense plaisir de voir une pub pour un grand supermarché francais , c'est une grande ville touristique avec de beaux magasin qui tranche avec certains quartiers dortoirs.ravitaiillement et je file trouver un emplacement pour dormir . Je vais profiter qu'il n'y ait personne dans une graviere pour la traverser et me poser sur la plage dans un endroit a l'abri du vent.
VENDREDI 20 JANVIER
je vais passer toute la journée a rouler en crabe , chahuter par les bourasque de vent et par les terribles coups de vents generé par les camions qui un coup t'envoie a gauche et parfois a droite dans le gravier
SAMEDI 21 JANVIER
aujourd'hui au menu passage de la frontiere avec comme plat de resistance:le vent . Il va me pourrir la vie de le debut , arrivée a la frontiere argentine coté douane pas de probleme mais coté ravitaillement presque rien j'arrive a soustirer du pain au restaurant . Mais c'est le desert a tout point de vue et les 13 KM qui me separent de la frontiere chilienne vont etre terrible car la route est maintenant en terre et totalement defoncée par les camions , c'est le salaire de la peur , tolle ondulée a tous les etages . De toutes facons sur les 13 km je vais en faire le quart a pied car le vent se renforce au fur a mesure que j'approche de la frontiere chilienne . C'est un peu western comme arrivée ,grande plaine desertique battue par les vents 5 ,6 grands batiments qui abritent la douane un resto , un hotel et 2,3 maisons . Je vais depasser ce site de quelques kilometres pour m'enfouir dans une tranchée d'évacuation des eaux, la au moins je suis a l'abri du vent.
moi qui espérait faire de belle photo typique de ces contrées venteuses avec des arbres modelés par le vent avec en toile de fond une jolie rivière et des montagnes , c'est rappée (ici on trouve du fromage qui ressemble un peu au parmesan mais en moins bon) le ciel est couvert . Je m’élance donc dans un premier petit col , jolie panorama de montagnes glaciaires et de plaines marécageuses.
Ici apparemment ils exploitent les tourbières ce qui est dommageable pour les paysages.
Alors que le temps a l'air de s’améliorer du coté de Ushuaïa , de mon coté un étrange brouillard enveloppe les montagnes un peu trop dense pour des nuages , je pense donc a un feu de foret ce qui me sera confirmé le soir mémé . Cette année les incendies n’ont pas arretés il n'a pas vraiment plu depuis 6 mois du moins pas autant que d'habitude et cette incendie est particulièrement violent , il faut dire qu'avec les vents du CAP HORN en ligne directe il n'est pas près de s’éteindre. Ces vent d'ailleurs vont me pousser pour une fois dans le bon sens jusqu'à TOLHUIN ou près d'un lac de plus de cent kilomètres de long je vais pouvoir observer cet incendie a l'abri des rafales de vent
